Ateliers d'écriture 1ère

I/ L'INVENTAIRE FUTILE

 

Le langage des fleurs

 

 

 Tassini Anaëlle

 

 

Lierre : Je vous serai à jamais fidèle.

 

Laitue : Je ne saurai abandonner.

 

Primevère : à vous la jeunesse éternelle.

 

Camomille : Je vous suis sincèrement attachée.

 

 

 

Pois de senteur: Cadeau lors d’un départ.

 

Rose grimpante : Symbole d’une vie libre et vagabonde.

 

Marguerite : Symbole d’innocence.

 

 

 

Muguet : Le bonheur retrouvé.

 

Narcisse : Vous n’aimez que vous-même.

 

Coquelicot : Vous m’en voyez désolée.

 

                       Laissez-moi vous consoler.

 

 

 

Chrysanthème : L’éternité est à nous.

 

Pensée : J’ai besoin d’attention.

 

Iris : Je saurais vous prouver mon amour.

 

Rhododendron: Un danger est proche, faites attention.

 

Sauge bleue : Je pense à vous.

 

Saxifrage : Avec toute mon affection.

 

                        

 

La Pâtisserie (Elise Vray, 1STL1)

 

Conticini et Montcoudiol sont mes idoles

 

Les éclairs, le Paris-Brest, et les chouquettes

 

Le marbré de Tata Jeannette

 

Les babas

 

La Pavlova

 

La tarte abricot nougat

 

Les confitures de mon papa Le cake au combava

 

Les épices : fèves de tonka et chocolat... La pana cotta

 

Le fondant au chocolat de maman

 

La tarte au flan

 

Le far breton

 

Les macarons

 

La tarte au citron

 

La crème de marron

 

                              La Bûche de Noel Le cake au miel

 

Les fraisiers

 

Les tartes aux myrtilles de Renée

 

Les financiers

 

Les crèmes brûlées

 

Les meringues, petits fours et autres sablés

 

La Tarte aux noix

 

Le gâteau de Savoie

 

Épices et autres herbes aromatiques agrémentent ces recettes typiques

 

Et tartes en folie :

 

pour que nos convives soient ravis pomme-rhubarbe et bourdalou façon forêt    noire nous rendent fous tatin de ma voisine Christine et tarte aux pralines

 

Autres desserts de quand j'étais enfant :

 

œufs à la neige et flan,

 

riz au lait, mille-feuilles et clafoutis me font croire au paradis

 


 II/ LA PAGE arrachée 

 

(Elise Vray, 1STL1)

Notre roi Gudleik décida de faire embarquer huit couples de marins guerriers avec provisions et bêtes pour aller s'installer dans cette île nouvellement découverte : l’Islande. Pour ce faire il devait désigner des hommes et des femmes jeunes, tout juste mariés, sans enfant, non pas avec des richesses terrestres mais matérielles pour que le déracinement soit moins dur et sans problème avec la justice. Ils devraient être capables de travailler la terre, le bois, les ressources de la mer, le fer, les tissus, les méthodes de conservation, entre autres. Ils devraient aussi avoir une sœur ou une belle-sœur pour pouvoir s'occuper de leurs parents en leur absence. Il avait dressé une liste de noms qui regroupaient toutes les exigences. Il devait annoncer les noms des colons une fois les huit drakkars fabriqués et décorés. Cette annonce était autant attendue que redoutée. Eiliv, un marin chevronné et frère de Gudleik, ayant déjà fait la traversée réservée à ces jeunes gens par deux fois, estima que celle-ci s'étendrait sur quelques jours.

 

 

 

Le jour de cette fatidique annonce arriva. Les couples susceptibles de partir avaient été prévenus la veille, Mánadagr et ils devaient être en tenue d'apparat ce soir, lorsque le roi prendrait la parole.

 

 

 

Mon mari et moi nous dirigeâmes vers la place du village où avait été élevée une estrade. Un esclave nous invita à nous tenir debout à son pied et nous expliqua que si nous étions choisis, nous devrions gravir les quelques marches pour être vus de tous. Avant que le roi ne parle nous étions une vingtaine de couples.

 

 

 

Gudleik s'avança avec ses somptueux habits. Il regarda tous les couples un à un avec sa bienveillance connue dans notre royaume et par-delà les frontières jusqu'en Northumbrie. Il nous remercia d'être présent et de suivre le destin que les Nornir nous avaient tracé. Puis montant sur l'estrade il s'adressa à la foule :

 

« Mes chers amis ! Comme vous le savez, une île a été découverte voilà deux sumar et un vetr. Pour peupler ce territoire nous devons envoyer des jeunes de notre royaume. Je vous l'assure, j'en suis moi-même attristé. Nous allons devoir dire au revoir à des amis, des frères, des sœurs, des filles, des fils. Je dis bien « au revoir » et non adieu car nous maintiendrons des échanges commerciaux avec ces huit couples. Eiliv, mon frère et grand marin a déjà par deux fois fait ce voyage sans encombre ! Nous pourrons aller les voir ou ils pourront revenir, car oui, ils ne sont pas bannis mais seront colons au nom de notre grand et prospère royaume ! Je vais donc annoncer les couples qui vont aller s'installer sur ce morceau de terre. J'ai longuement réfléchi pour faire, je l'espère, les bons choix... J'ai décidé que les couples les plus aptes sont :

 

Ragnvald et Inga, Ingvar et Asta, Kaalv et Embla, Sigvald et Lagertha, Hagbart et Oda, Ulrik et Erika, Ag et Gyda, Tjodrik et Inghild »

 

Je fus sous le choc d'apprendre que Kaalv et moi allions partir. Il sentit ma surprise et ma peur et me prit la main et la serra. Nous nous dirigeâmes donc vers l'estrade comme on nous l'avait précisé avant.

 

La foule applaudit. Gudleik vint nous voir et nous dit :

 

« Vous êtes la fierté et l'avenir de notre peuple et quoiqu'il arrive, vous pourrez compter sur le royaume. Je vous demande de faire une nouvelle colonie juste et équitable. Je vous demande de transmettre nos valeurs, traditions, mythes par leur éducation à vos futurs enfants que j’espère nombreux ! Pour vous divertir autant en mer que dans votre futur royaume Jorulv et Norveig, deux scaldes, vous accompagneront. Je souhaite vous faire cadeaux de vêtements en fourrure car il fait froid dans cette contrée, d'un traineau par couple ainsi qu'une paire de patins pour pouvoir vous déplacer durant les longs vetr. Vous embarquerez Sunnudagr. Je vous dis au revoir mes enfants et à bientôt. Que Odin, Frigg, Freyr, Njörd et les autres soient avec vous ! »

 

Se tournant vers la foule il dit :

 

« Faisons la fête comme il se doit pour leur laisser de bons souvenirs ! »

 

 

 

Plus tard, dans la soirée, alors que le banquet touchait à sa fin, Gudleik vint me voir et demanda à me parler ainsi qu'à Kaalv. Nous le suivîmes un peu à l'écart du tumulte.

 

Je voulais vous expliquer pourquoi je vous ai choisis. Vous remplissiez tous les critères, mais c'est aussi symbolique. Embla, tu seras un peu comme la première femme de ce territoire... C'est pour ça que je veux que ce soit toi qui descendes la première. Comme l'ont été Embla et Ask sur terre, tu le seras sur ce territoire.

 

Mais il y a déjà eu des marins qui y ont posé le pied !

 

Bien sûr mais jamais de femme. Alors fais-moi la promesse que tu seras la première à poser le pied sur cette terre ?

 

Je vous le promets...

 

Merci et honore ta promesse et la déesse Vár. 

 

Puis il partit. Je fondis en larme. Kaalv me prit dans ses bras. Puis au bout de quelques instants, il me porta et me ramena à la maison. Nous nous endormîmes l'un contre l'autre, une fois mes sanglots terminés.

 

 

 

Le lendemain à son réveil, Kaalv vint me voir.

 

Pourquoi as-tu pleuré hier ?  Il semblait en colère et protecteur à la fois.

 

Je me retournais pour être face à lui et lui répondit droit dans les yeux : Parce que j'ai peur !

 

Peur de quoi ?

 

Peur de ne pas réussir, peur de ne pas tenir ma promesse faite à Gudleik, peur de ne pas tenir la promesse que je t'ai faite à notre mariage, peur de ne pas revoir ma famille, peur de ne pas fonder notre famille...

 

Kaalv vient, m'interrompit un homme du village, Gudleik et Eivil veulent vous expliquer le chemin pour aller en Islande ...

 

Bien j'arrive répondit-il, et se tournant vers moi, il me dit dans les yeux : on en reparlera ce soir.

 

À ce soir.

 

Il me sourit et sortit de la maison.

 

Cette simple attention me rappela la première fois où je l'avais vu alors que ses parents, lui et les miens discutaient de notre futur mariage. Une fois qu'ils furent d’accord, mon père m’appela et me demanda de venir. C'est là que nous nous étions vus pour la première fois. C'est là que je suis tombée amoureuse de lui.

 

En me rappelant cet événement, je souris et me remis à la tâche.

 

 

 

Le soir, je finissais de faire la cuisine quand Kaalv rentra. Nous nous mîmes à manger et à discuter :

 

Le chemin est assez simple. On fera une pause vers la chaussée des Géants en Irlande.

 

D'accord. Retiens bien le chemin, ce serait bête que l'on se perde ! J'ai commencé les bagages...

 

Où en es-tu ?

 

J'ai rangé les tissus avec lesquels je ferai les vêtements, j'ai plié le cadre de bois qui me sert à faire les broderies et le métier à tisser. J'ai mis dans ce coffre (désignant un petit coffre en bois clouté) la laine, les fils, les bobines et les aiguilles.

 

Tu as bien avancé !

 

Demain j’irai chercher des galettes de cire dans les ruches en pin pour pouvoir sucrer nos aliments pendant le voyage et faire de l'hydromel. Il faudra que j'aille chercher de la tourbe pour nous chauffer jusqu'au départ et à notre arrivée ! Il me reste du pain sur la planche avant Sunnudagr !

 

Ne t’inquiète pas ! Tu vas y arriver ! Quand on s'est mariés en deux dagr tu as fait tes bagages pour venir faire ta vie ici avec moi ! Tu seras capable en quatre dagr restant de réunir toutes nos affaires  pour partir en Islande !

 

J'espère...

 

Petites aides… Pour ne pas vous perdre à l’âge Viking…

 

 

 

D’abord les prénoms des personnages et quelques informations sur les personnages :

 

(Certains ne sont qu’évoqués puisque c’est une page arrachée !)

 

Ragnvald et sa femme  Inga

 

Ingvar et sa femme  Asta

 

Kaalv et sa femme Embla (qui est la narratrice)

 

Hagbart et sa femme:Oda

 

Ulrik et sa femme Erika

 

Ag et sa femme Gyda

 

Tjodrik et sa femme  Inghild

 

Sigvald et sa femme Lagertha

 

Gudleik roi de la tribu en Norvège

 

Eiliv capitaine et frère de Gudleik, est déjà allé en Islande

 

Jorulv et sa femme Norveig : deux scalde (=barde)

 

Odin, Frigg, Freyr, Njörd, Vár dieux nordiques

 

Nornir : règlent le destin de l'ensemble des habitants des neuf mondes de la cosmogonie nordique

 

 

 

Les repères temporels en vieux norois car j’ai intégré quelques mots viking…

 

sumar : été

 

vetr : hiver

 

nátt : nuit

 

dagr : jour

 

 

 

Jour français

Jour "viking"

Signification

Dimanche

Sunnudagr

Jour du Soleil

Lundi

Mánadagr

Jour de la Lune

Mardi

Týsdagr

Jour de Tyr

Mercredi

Óðinsdagr

Jour de Odin

Jeudi

Þórsdagr

Jour de Thorr

Vendredi

Frjádagr

Jour de Freya

Samedi

laugardagr

Jour de "lessive"

 

 

 

 

 

Pour faire cette rédaction et être au plus près de la réalité et de leurs mœurs j’ai fait quelques recherches…

 

Voici les liens si vous voulez plus vous renseignez… (Vous n’êtes pas obligé de tout lire je ne me suis pas servi de tout !)

 

http://idavoll.e-monsite.com/pages/vie-quotidienne/noms-et-prenoms-des-vikings.html

 

https://icalendrier.fr/calendriers-saga/calendriers/viking

 

http://idavoll.e-monsite.com/pages/les-vikings/les-femmes-a-l-age-viking.html

 

http://idavoll.e-monsite.com/pages/vie-quotidienne/mariage-de-la-seduction-aux-negociations.html#page1

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Panth%C3%A9on_de_la_mythologie_nordique

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Nornes

 

https://fr.wiktionary.org/wiki/dagr

 

Et vu que rien ne vaut un livre … :

 

La Vie privée des Hommes « Au temps des Vikings… » 793-1066 ! Louis-René Nougier et Pierre Joubert

 

 


III/ l'ECRITURE DEFINITIONNELLE

 

Anaëlle Tassini 1STL1

 

 

 

Texte source

 

 

 

Il me cherchait ,il me poursuivait, il me traquait . Je le fuyais, je l’esquivais, je lui échappais.

 

Cela faisait des jours et des jours que ce jeu malsain s’était installé entre nous.

 

Et malgré toutes mes tentatives, je ne réussissais pas à prendre le dessus sur lui  mais heureusement pour moi lui non plus n’y parvenait pas.

 

J’étais désespérée, quand pourrais-je enfin retrouver la liberté et la paix ?

 

Soudain, un soir, depuis ma cachette, je l’aperçus, tout près.

 

Lui ne m’avait pas encore repérée… c’était ma chance !

 

Je saisis l’arme que j’avais réussi à prendre dans la cuisine et m’élançai, sans réfléchir.

 

Et je ne sais si ce fut un coup du destin ou un coup de chance, mais ma tapette à mouche s’abattit du premier coup sur mon ennemi : le moustique.

 

J’avais gagné !

 

 

 

Texte transformé

 

 

 

Il me cherchait ,il me poursuivait, il me traquait . Je le fuyais, je l’esquivais, je lui échappais.

 

Cela faisait des jours que l’activité d'ordre physique ou mental, non imposée, qui est nuisible à la santé s’était installé entre nous.

 

Et au mépris de toutes mes actions, démarche par laquelle on tente de faire réussir quelque chose, je ne réussissais pas à mettre en déroute un adversaire  mais heureusement pour moi lui non plus n’y parvenait pas.

 

J’étais désespérée, quand pourrais-je enfin retrouver mon autonomie et le calme ?

 

Soudain, un soir, depuis mon lieu propre à cacher, je l’aperçus, à proximité.

 

Lui ne m’avait pas encore repéré… Le sort m’était favorable  !

 

Je saisis  l’objet, appareil, engin qui sert à attaquer ou à se défendre, que j’avais réussi à prendre dans la partie d'un logement, d'un restaurant, destinée à la préparation des aliments pour le repas et m’élançai, sans réfléchir.

 

Et je ne sais si ce fut une suite d’événements qui forment la trame de ma vie et semblent commandés par cette puissance supérieure ou un événement heureux attribué au sort, mais mon ustensile en forme de raquette servant à tuer les mouches  s’abattit sans autre tentative sur la personne qui cherchait à me nuire  : le petit insecte ailé dont la femelle pique la peau pour aspirer le sang.

 

J’avais gagné !